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Jan Laplasse
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28 octobre 2010

 
Comment choisir son réviseur d’entreprises dans le secteur public? Après les difficultés connues dans ce domaine notamment par certaines intercommunales wallonnes, l’Institut des Réviseurs d’Entreprises (IRE) souhaite ouvrir des pistes mieux adaptées aux besoins actuels des secteurs public et associatif. Une journée d’études a eu lieu ce 28 octobre, lors duquel un projet « révolutionnaire » de cahier des charges a été présenté à un large panel de pouvoirs adjudicateurs.

Cet événement, placé sous la présidence d’Eric Mathay, membre du Conseil de l’Institut des Réviseurs d’entreprises et nouveau président de sa Commission non marchand, visait à renforcer le dialogue entre le révisorat d’entreprises et les pouvoirs adjudicateurs.

L’IRE a présenté un projet de modèle de cahier des charges pour l’attribution des mandats de commissaire ou autres missions aux réviseurs d’entreprises. Ce projet vise à objectiver davantage le choix du réviseur d’entreprises lorsque le coût de l’intervention de celui-ci est, in fine, supporté par le contribuable

Les critères d’attribution proposés sont essentiellement le prix, le budget-temps consacré par l’équipe d’audit à la mission à exécuter et la méthodologie proposée pour cette mission.

Le projet de cahier des charges s’adresse principalement au monde politique, aux représentants de la fonction publique et des institutions soumises à la législation sur les marchés publics, y compris les intercommunales, les hôpitaux publics, etc.

 

Le réviseur d’entreprises, un contrôleur mais aussi un partenaire

A l’occasion de sa mission de contrôle, le réviseur d’entreprises est aussi source d’avis, voire de conseils, au service des entités publiques. « Par sa large expérience de la gouvernance et du contrôle interne, il peut aider les associations et les autorités publiques à développer des mécanismes appropriés dans ces domaines, tout en gardant son indépendance vis-à-vis de l’entité contrôlée », a conclu Michel De Wolf, Président de l’IRE.