22 janvier 2015

 

Pour la quatrième année consécutive, les présidents de l’Institut des Réviseurs d’Entreprises (IRE) et de l’Institut des Experts-comptables et Conseillers fiscaux (IEC) ont organisé une réception de nouvel an à laquelle ont participé une centaine de personnes représentant les mondes politique et économique et le secteur public.

A cette occasion, Daniel Kroes, Président de l’IRE, a rappelé les trois grands défis pour la profession :

  • Un renforcement des règles suite à la réforme européenne de l’audit de 2014. L’IRE demande aux décideurs , lors de la transposition en droit belge, d’étendre le délai de rotation externe et de conserver la prestation des services non-audit autorisés, sous surveillance du comité d’audit. Par ailleurs, l’IRE plaide également en faveur de la création d’un système coordonné de supervision publique de la profession.
  • La transposition en droit belge de la directive comptable européenne. L’IRE est partisan d’une transposition réaliste, qui permet le maintien du système actuel d’audit statutaire. Une transposition minimaliste implique une diminution du contrôle et donc un affaiblissement de la transparence et de la lutte contre la fraude.
  • La valeur ajoutée du réviseur d’entreprises dans le secteur public . En effet, la profession met son expertise à disposition lors du contrôle et de l’amélioration du fonctionnement du secteur public. Afin de prendre les bonnes décisions, les autorités et les décideurs au sein du secteur public ont besoin de disposer d’informations fiables et transparentes.

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